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3 conseils pour mieux vivre le décalage horaire quand on voyage en jet privé H1

Air Partner - 03 mai 2018

Le problème du décalage horaire touche tous les passagers des vols long courrier, y compris les voyageurs d’affaires les plus aguerris qui se déplacent en jet privé. Les symptômes sont épuisants : fatigue, anxiété, nausées et vertiges. Ils sont difficiles à gérer, surtout si vous voyagez beaucoup et que votre emploi du temps ne vous permet pas de vous reposer et de récupérer.


Clockwork Research, un cabinet de conseil en gestion des risques liés à la fatigue qui fait partie du Groupe Air Partner, vous propose ici quelques conseils pour vous aider à minimiser les effets du décalage horaire. L’équipe experte de Clockwork Research, composée de psychologues, physiologues et professionnels de la sécurité, étudie la science derrière le phénomène de la fatigue humaine afin de proposer des solutions novatrices de gestion des risques liés à la fatigue dans l’industrie aéronautique. 

Pourquoi souffre-t-on du décalage horaire ? 

Le décalage horaire perturbe l’horloge interne de l’organisme (appelée le rythme circadien) qui est alors décalée par rapport à son environnement. Ce dérèglement se traduit généralement par une incapacité à s’endormir quand on le souhaite et une tendance à vouloir dormir pendant la journée. La gravité des symptômes et le temps de récupération nécessaire sont fonction du nombre de fuseaux horaires que vous traversez. Vous récupérez plus rapidement lorsque vous voyagez vers l’Ouest car il vous est plus facile de retarder le moment d’aller vous coucher. À l’inverse, quand vous voyagez vers l’Est, vous risquez de souffrir davantage du décalage horaire car vous devez vous coucher plus tôt et vous réveiller plus tôt que si vous étiez chez vous. Dans tous les cas, plus on traverse de fuseaux horaires, plus on a de mal à s’adapter.

Comment faire pour mieux m’adapter à un nouveau fuseau horaire ? 

Comportement

Dans la mesure du possible, essayez de choisir des horaires de vol qui vous permettront de mieux supporter le décalage horaire. Il est prouvé que les vols qui perturbent le moins possible notre rythme de sommeil (c’est-à-dire ceux qui ne nous forcent pas à rester éveillés plus longtemps que la normale) nous permettent de nous remettre plus facilement du décalage horaire. Si vous ne pouvez pas choisir votre horaire de vol, vous pouvez toujours utiliser les stratégies suivantes avant, pendant et après votre vol :

  • Essayez de commencer à vous adapter au nouveau fuseau horaire avant le départ, par exemple en vous couchant plus tard avant de vous envoler vers l’ouest, ou en vous levant plus tôt avant de vous envoler vers l’est, et en rapprochant vos horaires de repas de ceux de votre destination.
  • Pendant le vol, réglez l’heure de votre montre sur l’heure à votre destination dès que vous décollez. Essayez d’adapter vos comportements au nouveau fuseau horaire : prenez vos repas à l’heure où vous les prendriez à votre destination et essayez de ne pas dormir durant ce qui est la journée à votre destination.
  • En arrivant, essayez dans la mesure du possible de régler vos comportements sur le nouveau fuseau horaire le plus tôt possible. Les horaires des repas sont très utiles pour nous aider à reprogrammer notre horloge biologique : prenez le petit déjeuner, le déjeuner et le repas du soir aux horaires de votre destination pour vous aider à prendre le bon rythme.

Exposition à la lumière

La luminosité est la première chose qui signale à notre horloge interne si c’est le jour ou la nuit. C’est pourquoi la lumière est très importante pour aider votre horloge biologique à s’adapter au nouveau fuseau horaire. Vous devez toutefois choisir les bons moments pour vous aider à vous adapter. Bien que cela dépende du nombre de fuseaux horaires que vous avez traversés, on conseille en général de s’exposer à la lumière le matin après avoir voyagé vers l’est (cela vous aidera à vous réveiller le matin) et d’éviter trop de lumière le soir. Après un voyage vers l’ouest, au contraire, on conseille d’éviter la lumière tôt le matin pour faciliter l’endormissement plus tard et de s’exposer à la lumière plutôt le soir.

L’effet stimulant vient du fait que notre corps réagit à la lumière bleue qui se trouve dans la lumière naturelle. La lumière naturelle extérieure est idéale mais les éclairages intérieurs vifs (surtout les ampoules LED qui émettent une lumière blanche) font aussi effet. 

Appareils électroniques

Les téléphones, les tablettes et les ordinateurs émettent la même lumière bleue que celle de la lumière du jour ; ils peuvent donc gêner notre adaptation au nouveau fuseau horaire. Évitez de regarder des écrans juste avant de vous coucher ou pendant la nuit si vous vous réveillez. Vous pouvez aussi minimiser l’impact de ces appareils grâce à des applications qui permettent de réduire la lumière bleue, par exemple f.lux, ou en vous mettant sur le mode nuit (pensez là aussi à vous régler sur le nouveau fuseau horaire).

Voyagez en jet privé ! 

Quand vous voyagez en jet privé, vous avez la chance de pouvoir adopter d’autres comportements qui vous aideront à mieux gérer les effets du décalage horaire.  Comme les repas sont personnalisés, vous pouvez choisir des plats plus légers et des horaires de repas qui vous conviennent, adaptés au fuseau horaire de votre destination. Vous bénéficiez également d’une cabine privée avec toute la place nécessaire pour étendre vos jambes, vous lever et stimuler la circulation du sang. En outre, lorsque vous passez moins de temps en vol, votre voyage est plus court : vous arrivez donc moins fatigué à votre destination. Les plus grands jets mettent également à votre disposition des fauteuils-couchettes très confortables. Le choix de dormir ou pas dans l’avion dépend de l’horaire de votre vol. Si vous voyagez alors que c’est la nuit à votre destination, nous vous conseillons de dormir pendant le vol, ce qui est facilité dans les jets privés puisque les sièges se transforment généralement en lits. En revanche, si vous voyagez alors que c’est la journée à votre destination, il vaut mieux ne pas dormir pour aider votre horloge interne à se régler sur le nouveau fuseau. Profitez plutôt de ce moment pour vous divertir ou pour travailler.

Lors d’un vol, la pression en cabine est maintenue à 2'400 mètres, soit l’altitude moyenne des pistes de ski dans les Alpes. Tout le monde sait combien il est difficile de s’acclimater à un air raréfié (fatigue accrue, maux de tête). Heureusement, les nouveaux avions d’affaires offrent l’opportunité de voler dans une cabine moins pressurisée : Phenom 300 (2'000 mètres), Gulfstream G650 (1'250 m), ou Falcon 8X (1'190 m).

Plus d’oxygène signifie plus de confort et d’énergie. Combinez cela avec des sièges inclinables, vous arriverez à destination en pleine forme, prêts pour votre prochaine aventure.

Beaucoup de modèles de jets privés disposent dans leur système de circulation de l’air d’un filtre 100 % air frais qui permet de réduire l’atmosphère étouffante et l’odeur de renfermé typiques dans les avions.  Certaines études indiquent que l’environnement de la cabine (la pression, le niveau d’humidité, le bruit et les mouvements dans la cabine) pourrait avoir un impact sur la « fatigue du voyage ». Il s'agit de la fatigue que vous ressentez après un voyage. Contrairement aux effets du décalage horaire, la fatigue du voyage a pour principale caractéristique de disparaître après une bonne nuit de sommeil. Entre l’usage de filtres à air frais, la possibilité dans certains modèles de jets privés de régler la pression de la cabine, la réduction du bruit dans la cabine et un plus grand espace qui permet de se lever et de bouger, il est clair que le fait de voyager en jet privé vous permettra de moins ressentir la fatigue du voyage.

 

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